lundi 6 octobre 2014

Sous le Ciel de la Gorge

Le texte qui suit a été rédigé en 1998. Il relate une observation que j'ai faite cette année là près du camping du parc de la gorge de Coaticook au Québec. C'est suite à cette observation que je me suis intéressé au phénomène ovni. 

Nous sommes à l'automne de 1998, plus précisément quelque part entre le 20 et le 30 Novembre. Exceptionnellement, la température était encore douce pour ce mois; les étés 97-98 furent parmi les plus chauds recensés. Il était près de 22:00 hres, la nuit était tombée. Je ne me souviens plus si le ciel était étoilé et si la lune était visible. Lorsque j'arrivai au point "a" sur Sherbrooke (figure 1), mon attention fut très rapidement attirée par quelque chose de coloré et de lumineux sur un fond de ciel noir; impossible de le manquer. À ce moment, cette chose se trouvait directement dans le prolongement de la rue Sherbrooke, au sud droit devant moi, et faisait un angle d'environ 15 à 20 degrés dans le ciel juste au-dessus de la colline (position "B" sur la figure 1).

          
                                                    Fig.1

La distance entre le point "a" et la colline est estimée à environs 800 à 1000 pieds alors que le hauteur de la colline est estimée entre 300 à 400 pieds approximativement. En réalité, ce n'est pas une colline mais le rebord d'un plateau qui surplombe la plaine où se situe la rivière Coaticook et le "square". Sur ce plateau on retrouve, entre autre, le cimetière et l'église St-Edmond. Sur la figure 1, la distance séparant "B" de "a" est spéculative pour la raison suivante. J'estime la dimension angulaire de l'objet à une longueur de phalange (la première) de mon index placé à l'horizontal et à bout de bras. Si l'objet était près du rebord du plateau, cette dimension angulaire ferait de lui un objet de taille comparable à un avion de ligne commerciale. S'il était plus loin, alors non seulement aurait-il été encore plus gros mais aussi plus haut dans le ciel. Par ailleurs, il ne se situait pas tout près dudit rebord car en avançant vers lui mon angle de vue devint tel que graduellement le sommet des arbres sur la colline le cacha, d'abord en partie puis totalement. Ainsi, sur la figure 1, la distance a-B est approximativement celle entre "a" et la colline.


Manoeuvres dans la Nuit

La première idée qui me vint à l'esprit était: " un sapin de Noël volant". Mais devant cette idée plutôt farfelue, j'entrepris d'observer la chose avec plus de minutie et ce toujours en marchant à ma cadence habituelle. Je vis alors un second objet, que j'estimai être au moins 10 à 20 fois plus petit que le premier. Il me sembla sphérique et réfléchir la lumière émise par le plus gros. Il ne semblait pas, du moins à ce moment, émettre sa propre lumière. On eut dit un objet d'un gris métallique. Ce second objet sembla surgir de la poupe inférieure du plus gros. Il le contourna par l'arrière, puis passa derrière lui à une vitesse supérieure à la sienne vers l'Est. Je le perdis de vue par la suite (voir figure 2). S'est-il dirigé vers le sol, je ne s'aurais l'affirmer. S'agissait-il d'une "sonde" automatique, toutes les hypothèses sont permises. Beaucoup de témoignages parlent de sphères posées au sol ou observées en vol. Ce que j'appel la poupe ou l'arrière de l'objet principal ou "vaisseau" sur la figure 2 est par définition la partie de l'objet qui est à l'opposé du sens du mouvement de ce dernier. Dans ce cas-ci, le sens du mouvement du vaisseau était vers l'Est.


                                                             Fig.2




Photo du lieu d"observation neuf ans plus tard. En arrière plan la colline au-dessus de laquelle l'objet s'est déplacé.


Curieusement, à la vue de ce manège inhabituel, je n'éprouvai aucune crainte. En effet, à ce moment et pendant toute la période d'observation, qui ne dura guère plus de 2 à 3 minutes, je me contentai de marcher en direction de l'objet (vers le sud sur Sherbrooke) et de le regarder béatement comme si mon esprit était entièrement engagé à ne faire rien d'autre que de l'observer évoluer. De plus, rien dans son comportement ne m'inspira de quelconques peurs; visiblement il ne fit aucun cas de ma présence. Dans ces circonstances, je ne fis aucun rapprochement entre cette observation et ce qu'on appel un ovni. Cela ne fut fait que beaucoup plus tard lorsque j'analysai mon observation.

Le forme du vaisseau faisait penser à une pyramide au sommet tronqué (figure 2) pour la raison suivante. Outre la pente de ses contours, je crus déceler la présence d'arrêtes à la proue et la poupe. Je ne peux cependant pas affirmer qu'il s'agissait bel et bien d'arrêtes. Il s'agissait peut-être d'un simple effet de jeu d'ombre et de lumière. Par ailleurs, le revêtement extérieur du vaisseau possèdait un pouvoir réfléchissant semblable à celle des feuilles de tôle dépolies et inclinées qui réfléchissent les pâles rayons lumineux de la lune la nuit par temps clair. On se sert de cette tôle comme revêtement pour les toitures des garages, hangards ou autres. Le revêtement du vaisseau réfléchissait la lumière diffuse de puissants "phares" situés sur les côtés de l'engin. Sur la figure 2, j'ai tenté de les dessiner à l'échelle. Ces sources lumineuses étaient de trois couleurs; rouge (R) comme le rouge des feux de circulation, orange (O) comme la couleur des lampes au sodium de nos réverbères de ville mais avec une teinte légèrement plus foncée et finalement blanc (B) comme une lampe incandescente. Ces trois couleurs se présentaient dans un ordre séquentiel bien défini tout autour du vaisseau. Ces phares avaient tous la même dimension. Sur la figure 2 j'ai représenté une des six séquences possibles, "possibles" car je ne me souviens pas de l'ordre exacte: ROB ou BOR ou ORB ou OBR ou RBO ou bien BRO.

Ces sources étaient stables dans le temps, sans aucun clignotement etc.. C'était clairement des sources de lumière diffuse un peu comme des diodes électroluminescentes que l'on retrouve un peu partout sur nos appareils électroniques. Mais ce n'était pas, du moins pour l'une d'entre elles, des sources de lumière cohérente. Je ne peux pas affirmer que la forme de leur contour était circulaire mais, de par la symétrie spatiale de la lumière émise en ma direction, je suis porté à penser que ce fut le cas. S'agissait-il de demi-sphères? je n'ais rien pour supporter cette hypothèse cependant, cela expliquerait en partie pourquoi la lumière était diffuse.

À mon avis, ces sources lumineuses n'avaient rien à voir avec des phares (projecteurs) ou des hublots. Par ailleurs, rien ne me dit que cela soit lié à la propulsion car les sources à la poupe et à la proue n'avaient rien de distinct, ni dans leur intensité ou leur brillance ou dans leur couleur. Bref, aucune asymétrie entre proue et poupe. 

Une des choses qui me fascina lors de mon observation fut de voir avec quelle aisance cet énorme vaisseau demeurait suspendu littéralement dans l'air et ce en l'absence complèt de bruit. Je ne notai aucun mouvement du feuillage des arbres sur la colline en supposant qu'il fut suffisamment près d'eux pour créer de telles turbulences. On eut dit un énorme dirigeable, un plus léger que l'air. À cette distance et à cette altitude, un avion de ligne commerciale ferait un boucan à réveiller toute la populace et à cette vitesse un tel avion risquerait fort de "décrocher" (i.e. perte subite de portance). Même le bruit d'un moteur à hélice eut été facilement perceptible à cette distance. Mais je n'entendais rien sauf le bruit de mes pas sur le bitume. Plus tard, je me fis comme réflexion qu'à voler si bas, on ne risquait pas d'attirer l'attention des radars des aéroports Québécois et Américains.

Il faut ajouter une dernière chose à propos de cette observation. J'observe les phénomènes célestes depuis plus de vingt ans. J'en ai vu de toutes les formes et de toutes les couleurs. Je sais donc faire la différence entre d'une part les phénomènes célestes naturels tels; les aurores boréales (par exemple celle causée par la tempête solaire de 1989), les météorites, les météores ou bolides tel celui que je vis traverser le ciel d'est en ouest à très basse altitude à l'automne de 1996 et qui était littéralement en "feu" avec sa traînée et son rougeoiement très caractéristique, les comètes puisque la décennie 80-90 nous a permis d'en contempler deux, les étoiles, les planètes près de l'horizon ou haut dans le ciel et, biensûr, la lune et, d'autre part, les phénomènes célestes artificiels tels les satellites construits de mains d'homme en orbite autour de la terre que l'on peut voir la nuit quand, pour un bref instant, il réfléchissent la lumière solaire tout en poursuivant leur course à une vitesse effrénée (i.e. beaucoup plus grande que celle des avions de lignes à haute altitude), les dirigeables, les avions, les ultra-légers et les hélicoptères.

Mais ce que je vis en cette fin de novembre 98 n'était clairement pas d'origine naturel. C'était bel et bien une construction fonctionnelle donc fort probablement réalisée par des entitées intelligentes (humaines ou ...). De plus, l'observation que je fis deux jours plus tard du même objet me confirma hors de tous doutes que ce dernier ne se déplaçait pas de manière aléatoire mais ordonnée et cohérente. Si, par ailleurs, cet objet était d'origine "naturel", alors clairement il s'agit d'une nature inconnue sur terre.



Lorsque j'arrivai chez-moi, je ne parlai de cela à personne. De plus, je revoyais les différentes images de mon observation mais étrangement je ne m'interrogai pas sur le sens à donner à tout cela, je ne fis même pas le rapprochement avec ce que l'on nomme ovni ou "soucoupe volante" moi qui justement travaillait à la recherche d'un nouveau mode de propulsion pour des engins spatiaux! Moi qui avait lu bon nombre de témoignage à propos des ovnis, je ne fus même pas en mesure d'en RECONNAÎTRE un quand je fus moi-même le témoin d'une telle chose! En somme, je ne cherchai pas une explication cohérente à tout cela, c'est comme si ce que j'avais vu allait de soi, du moins consciemment. Ou peut-être, qu' inconsciemment, je repoussais l'idée que j'avais été, malgré moi et par un hasard prodigieux, témoin d'une observation d'ovni car enfin, je me serais attendu à une réaction spectaculaire de ma part mais rien de tel ne se produisit et puis au fond, je me disais qu'il devait y avoir une explication logique et simple, que par exemple, dans les jours qui suivraient, les médias annonceraient qu'un dirigeable de forme inhabituelle (pyramidale) avec de puissantes sources lumineuses circulait dans la région de l'estrie pour des fins publicitaires. Cependant, dans les jours qui suivirent aucun média ne fit écho d'un tel événement!

Il est clair aujourd'hui que dans les heures et les jours qui ont suivi la première et la seconde observation, j'ai été la proie d'un sentiment inconscient de déni. Même si en 1978 j'avais observé quelque chose, ce quelque chose pouvait très bien être un ballon sonde (météo); pourquoi chercher une explication "extraterrestre". Il devait sans doutes y avoir une explcation simple, cohérente et logique. Ce n'était pas du déni dans ce cas, c'était simplement une absence de faits observationnels suffisants qui ne pouvaient à eux seuls justifier l'hypothèse extraterrestre et l'agriculteur (autre observateur) avait peut-être fabulé; comment être sûr de ce témoin? Mais ici, de tels doutes ne pouvaient plus être invoqués car les faits étaient clairs nets et précis, on ne pouvait plus les réfuter et c'était moi le témoin et je n'étais pas un néophyte en matière de phénomènes célestes. Tout ce qui me restait donc à faire était d'essayer de chasser cette observation de ma mémoire ou de la minimiser, de lui accorder peu ou pas d'intérêt.

Dans ces circonstances, j'étais loin de me douter que deux jours plus tard presqu'à la même heure et au même endroit je serais à nouveau et malgrés moi le témoin de la suite logique du même extraordinaire phénomène aérien de basse altitude. À ce moment, il était clair dans mon esprit qu' un tel événement fortuit ne se répéterait pas (et sans doutes qu'inconsciemment je ne souhaitais pas le revoir) et donc, l'idée de chercher à l'enregistrer sur film dans un futur rapproché ne m'effleura même pas l'esprit, chose que je regrette amèrement aujourd'hui.

Ainsi, comme si rien ne s'était passé, dès le lendemain soir je repris ma marche habituelle, toujours le même parcourt et rien d'inhabituelle ne se produisit. Cependant, le surlendemain (2 jours après l'observation) par un curieux hasard j'entrepris ma marche environ une demi-heure plus tôt. Je ne me souviens pas s'il y eut une raison à cela. Mais une demi-heure plus tard et je n'aurais rien vu. Lorsque j'arrivai aux environs du point "a" sur la figure 1 je vis à nouveau le même objet (vaisseau) approximativement au point "B" sur la figure. Il était alors aux alentours de 21:30 hres. Les conditions atmosphériques étaient sensiblement celles de l'avant-veille. Son altitude, sa distance par rapport à moi et sa taille apparente étaient semblables à celles notées lors de la première "rencontre". Ses "phares" avaient même disposition, couleur et intensité. Bref, les deux seules différences avec la précédente observation fut 1) la direction de son déplacement à savoir vers l'ouest et ce à une vitesse comparable à celle de l'avant-veille et 2) aucun largage de "sonde".

Ici encore, pendant cette seconde observation qui ne dura guère plus de 3 minutes, je continuai à marcher et lorsque j'arrivai approximativement à mi-chemin entre le point "a" et l'intersection des rues Sherbrooke et Magill (i.e. vis-à-vis le garage Linch), je vis l'engin progressivement bifurquer pour visiblement suivre le rebord du plateau ou la colline et passer près du clocher de l'église St-Edmond (figures 1 et 3) en direction sud, vers la frontière Américaine. Par après, je le perdis définitivement de vue car lui et moi avancions vers le sud de sorte que, graduellement, la colline finit par le cacher entièrement. C'est au moment où, de mon point d'observation, il passa "près" du clocher que je pris nettement conscience de l'énormité de cet engin à savoir, environ, la dimension de l'église.


                                                                  Fig 3


Hypothèses Explicatives

Après cette seconde observation il devenait de plus en plus difficile de nier les faits dont je fus personnellement le témoin (et l'unique témoin à ma connaissance). Mais malgré cela, ma période de déni dura quand même de 5 à 10 jours. Cependant, nier l'évidence allait à l'encontre de ma nature et de ma formation scientifique. De plus, le souvenir de ces observations me hantait. Aussi, après cette période, je commençai à analyser les faits observationnels pour finalement ne pouvoir retenir que deux hypothèses explicatives: 1) l'engin est un dirigeable inhabituel ou 2) c'est un engin extraterrestre.

À vrai dire, la seconde option ne m'enchante guère mais étant donné les faits, je suis contraint de m'y résoudre. Cependant, l'option 2) pose d'énormes problèmes notamment: la distance et le temps des voyages interstellaires, (notre système solaire étant habité que par nous selon nos connaissances...), les effets de l'apesenteur dans le vaisseau, l'énergie requise pour la propulsion dans le "vide" sur de si grandes distances; en fait ce dernier point demande l'utilisation d'un mode de propulsion fort différent de celui de la "rocketterie" que nous connaissons et maîtrisons bien ici sur terre. En somme, l'hypothèse 2) pose tellement de nouveaux problèmes dont nous ignorons aujourd'hui les solutions que cela fait d'elle une hypothèse scientifiquement dépourvue de sens. Biensûr, on peut toujours admettre qu'une civilisation beaucoup plus avancée que la nôtre a déjà résolu tous ces problèmes. Mais en disant cela, on sort inévitablement du cadre scientifique pour entrer dans celui de la spéculation.

L'hypothèse 1) paraît être la plus vraisemblable. Mais elle comporte deux problèmes de taille. Le premier est lié à la conception d'un tel dirigeable et le second a trait à sa finalité. D'abord la conception. Si nous avons affaire à un dirigeable, à un plus léger que l'air, il me semble que pour des raisons de sécurité surtout la nuit, la nacelle (que je n'ai pas vu) qui inévitablement, pour un dirigeable conventionnel, doit se retrouver au-dessous du dirigeable, aurait due être éclairée c'est-à-dire possèder des feux de position et ce même si le dirigeable avait de puissants "phares" sur le "ballon" lui-même. De plus, pourquoi placer un aussi grand nombre de sources de lumière sur tout le pourtour du ballon et pourquoi doivent-elles être aussi volumineuses et aussi puissantes?

Par ailleurs, la plupart des dirigeables de basse altitude fonctionnent à l'air chaud ou à l'hélium; l'hydrogène est trop imprévisible sous forme gazeuse. Un aussi volumineux "ballon" à l'hélium demanderait une considérable quantité d'hélium. Or, au prix où coûte ce gaz on peut se demander quel genre d'organisation pourrait se le payer et dans quel but? S'il s'agissait d'un ballon à air chaud, la source de chaleur (i.e. pas de brûleur au gaz; je n'ai jamais vu la flamme) provenait sans doutes des "phares" sur tout son pourtour. Cela expliquerait la dispendieuse dépense énergétique mais c'est un curieux endroit pour les sources de chaleur qui normalement sont situées sous le ballon. De plus, ce sont des sources inhabituelles de chaleur; émettant dans le rouge pour certaines et ce sans intermittences ou fluctuations contrairement à un brûleur (à flamme) conventionnel. Donc, si c'était un dirigeable, c'en était un d'un tout nouveau genre avec des sources de chaleur sortant de l'ordinaire disposées en un endroit peu conventionnel, étant capable de se propulser horizontalement et ce de manière SILENCIEUSE (donc une mode de propulsion horizontal inconnu), étant capable d'orienter cette propulsion pour effectuer des virages et enfin ayant la capacité de larguer une "sonde" dont la sustentation et la propulsion sont elles aussi SILENCIEUSES (un ballon plus petit?). Se pose alors la question de savoir qui utilise un tel engin et à quelle(s) fin(s)?

Si nous avions affaire à un évènement médiatique nous pourrions comprendre mais pourquoi alors n'était-il pas publicisé? Et pourquoi se déplacer ainsi si loin des grandes villes, en fait pratiquement en pleine campagne? Quelle dépense énergétique et monétaire pour si peu ou pas de témoins! Quelle organisation privée ou publique pourrait se permettre de se balader ainsi sans renfort de publicité et sans rentabilité financière? Une organisation militaire, telle l'armée Américaine peut-être?, c'est le cliché habituel. Cette dernière essaierait un nouveau prototype de dirigeable, secret évidemment et à des fins militaires biensûr? Curieux qu'elle ne fasse pas ses essais sur son propre territoire, sur une de ses bases secrètes au Nouveau-Mexique par exemple ou ailleurs au sud dans des états plus "désertiques". Pourquoi risquer d'être vu par des civiles en traversant une bonne partie des états américains? À moins qu'une base près de la frontière Québec-USA soit en cause ce qui serait étonnant et plutôt inhabituel? Bien que plus vraisemblable a priori sur le plan scientifique, l'hypothèse du dirigeable d'origine terrestre pose comme on le voit des questions et des problèmes techniques pour lesquelles je n'ai pas de réponses.

J'aurais pu enfin évoquer l'hypothèse que l'on rencontre souvent dans les bouquins pour expliquer le phénomène ovni à savoir "parapsychologique" ou "paranormal" (i.e. pas de "vis et de boulons" contrairement à 1) et 2) ). Personnellement, je n'y crois guère car cela ne fait que transposer le problème sur un plan pour lequel nous n'avons pas plus d'emprise scientifique que nous n'en avons pour l'hypothèse 2). Par ailleurs, ce que j'ai observé n'avais rien du comportement aléatoire, incohérent, capricieux et difficilement renouvelable que ce que l'on peut rencontrer lors d'un "rêve éveillé", d'une hallucination ou lors d'expériences dites psychotiques ou encore paranormales. Pour ma part, ma conscience d'être n'était en rien altérée lors des deux observations, j'avais pleinement le contrôle volontaire de moi-même et le déroulement des faits observés reposait sur une cohérence interne indéniable avec une parfaite continuité dans la suite logique des événements (i.e. il n'y avait pas de trous, pas de flous, pas d'incongruités, pas d'incohérences séquentielles des faits; tous les évènements observés se tenaient et s'enchaînaient dans une suite logique et pleinement conforme aux lois de l'optique et de la perspective).


Informations trouvées sur le site UFO ROUNDUP (vol. 3, No. 48-50)
TRAPEZOIDAL UFO SEEN IN LAUREL, MISSISSIPPI
On Thursday, November 19, 1998, at 7 p.m., student Derek D. "was driving home from college" on Interstate Highway I- 59 in Laurel, Mississippi when he spotted a strange light in the sky.
"A light in the sky caught my attention to my right," Derek reported, "and I spotted what first appeared to be an airplane.crossing my view to the left. As I went through a slow curve, I watched the plane, hoping to catch a glimpse of what kind it was. Strangely, after a few minutes, it appeared to hover over the local Waffle House. It then began reversing course. By now I had noticed a series of bright blue lights on the underside of the craft, which partially illuminated the underside. Instantly I pulled my car off to the side to watch."
"What I saw was best described as a trapezoid shape, with a rectangle poking out of the left (front) side. It had red and white lights around the perimeter at odd intervals, and the blue lights in the center of the underside. It was enormous. I estimated the size to be comparable to a football field. I don't believe this was a blimp, but it may have been some bomber plane configuration that I am not familiar with. Whatever it was, it was visible and agile but without the 'lightspeed' blinding acceleration."
Laurel (population 18,827) is on Interstate Highway I-59 approximately 77 miles (123 kilometers) southeast of Jackson, the state capital. (Many thanks to J. Michael of Mississippi UFO Files for this report.)
 

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